La journaliste Léa Salamé
Elle n'en finit plus de monter. La journaliste franco-libanaise Léa Salamé, 35 ans, fait partie du classement des personnalités de l'année 2014 établi par la rédaction et les lecteurs du magazine GQ France. Seule femme du classement, Léa Salamé, nouvelle recrue de Laurent Ruquier pour "On n'est pas couché" sur France 2, a été désignée "femme de l'année".
La fille de l'ancien ministre Ghassan Salamé et de Mary Boghossian, est également en lice pour le prix "Femmes en Or 2014"', un trophée créé en 1993 qui sera décerné le 13 décembre à Avoriaz. Ce prix récompense des femmes d'exception (artistes, sportives, scientifiques, responsables associatives et chefs d'entreprises) "qui font progresser la place des femmes, suscitent des vocations et font bouger les ligne en participant à l'évolution de la société".
Aux côtés de Léa Salamé dans le classement GQ, l'on trouve l'acteur Omar Sy, désigné "homme GQ de l'année" et succédant à Zlatan Ibrahimovic élu en 2013, le maire UMP de Bordeaux Alain Juppé, le chanteur Julien Doré, le chef étoilé Alain Ducasse ou encore le perchiste olympique Renaud Lavillenie.
Alain Juppé, a été sacré "homme politique de l'année 2014" pour son "côté sage". Il était en lice avec le ministre de l'économie Emmanuel Macron et l'économiste Pierre Larrouturou.
Alain Ducasse, "éternel explorateur des goûts, a été promu "chef de l'année". Réalisateur du film "les Beaux gosses", l'auteur-dessinateur Riad Sattouf a été élu écrivain de l'année. Le "designer GQ 2014" est Patrick Norguet.
A la rentrée, Léa Salamé a pris la succession de Natacha Polony dans "On n'est pas couché" aux côtés d'Ayméric Caron. Ses accrochages avec, entre autres, Jean-Luc Mélenchon ou Eric Zemmour, ont fait le buzz.
"Mon rêve a toujours été d'être journaliste, avouait-elle en juillet dernier à L'Orient-Le Jour, bien plus que chroniqueuse ou éditorialiste. Interviewer des personnalités politiques reste l'exercice que je préfère."
Léa Salamé a quitté le Liban pour Paris à l'âge de 5 ans, "comme de nombreux Libanais, alors", suite au déclenchement de la guerre dite civile. "Mais contrairement à de nombreux Libanais, précisait-elle, nous sommes restés. J'ai grandi là-bas, avec le déracinement qu'on peut imaginer." Et de citer Sartre : "Tout homme a son lieu naturel ; ni l'orgueil ni la valeur n'en fixent l'altitude : l'enfance décide..."
OLJ 19 novembre 2014
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